Geishas au turbin
Le paysage et les circonstances permettent de ramener l’anecdotique culturel dans le giron du quotidien banal. Vers 14h30, je m’assois en retrait du comptoir. A ma gauche se trouve une maiko, avec coiffure mais pas encore blanche de visage, peau de porcelaine, énormes lunettes de myopie qui exacerbe la taille de son petit visage. Kimono et iPhone, mais on s’évitera les associations niaises. Puis vers 15h, arrivent les geishas, les mêmes que la dernière fois mais il m’est d’abord difficile de les reconnaître, pas la première en tout cas qui était en jeans noir la dernière fois avec un haut de corps sans manche. Elle porte aujourd’hui un kimono rose de coton je pense, qui fait comme un drap, très texture et dessin linge de foyer, obi pourpre mais tout aussi casuel, coiffure simple plate et un peu grasse réunie en chignon dans un filet noir un brin espagnol, coiffure sur laquelle viendra se poser la perruque somptueuse plus tard. Elle s’assied hors de mon champ de v...