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Affichage des articles du février, 2022

Route 458 : Un moment américain à Tokyo

Le passage du train ... ... au niveau de la route 458 une fois descendu des hauteurs de la station Tabata ... ... est un moment américain.



Misérables beignets

Je préfère les circonstances de l’artiste que l’oeuvre, souvent. Lire la plus récente biographie de Francis Bacon, un tome comme qu’on disait autrefois, épais comme un annuaire téléphonique (le choeur : un quoi?!), c’est lire les circonstances de la personne dont les tableaux ne me parlent que peu. Mais quand il est question pour Bacon à l’âge de 17 ou 18 ans de se trouver à Paris après un séjour dans le Berlin de Weimar, et que les auteurs qui sont allés chercher dans l’imagination un surplus de détails hypothétiques au sujet d’une période de la vie de leur sujet dont il n’existe aucune trace ni même témoin, évoquent en quelques lignes son passage dans un hôtel de la rue Delambre, dont le Lenox, suivi d’une liste dense de tant d’autres artistes qui ont séjournés dans cette rue - tiens, Miller aussi!? - c’est une mini-explosion de souvenirs personnels qui affleurent soudain en surface. On a peut être couché dans la chambre de Bacon, de Miller ou de Zara! Mais comment en être conscient

En bref

Nyngyocho en contre-jour. C’est encore charmant ce quartier.  Vue d’un des panneaux vitrés du foyer de la salle de concert à Ueno, la canopée du parc est époustouflante. Sur le terrain, elle est plus difficile à cerner. Après une heure de concert, je sors prendre l’air dans l’incapacité de rester assis plus longtemps pour la seconde partie. Temps pré-glacial, pré-neigeux mais heureusement pas de bourrasque. Le sanctuaire Toshogu juste au sud du zoo est remarquable, de ces paysages qui me font penser qu’il est inutile d’aller à Kyoto pour voir la même chose, le même esprit s’entend. Un énorme sujet bouffi de fruits dans la perspective. Amanatsu? Natsumikan? Les travaux de réaménagement du parc qui seront achevés pour le retour des hordes amplifiées sont calqués sur les immenses avenues de fiefs urbains de dictatures. On ne reconnait rien ici de la canopée vue tout à l’heure, comme s’il s’agissait d’un trompe l’oeil. Avenue à gestion de flux et de surveillance. Les deux vont de paire. Ré