Geishas au turbin - replay

Texte écrit et publié le 9 octobre 2024, retouché en septembre 2025. Le paysage et les circonstances permettent de ramener l’anecdotique culturel fantasmé dans le giron du quotidien banal. Vers 14h30, assis en retrait du comptoir. A ma gauche se trouve une maiko, avec coiffure mais pas encore blanche de visage, peau de porcelaine, énormes lunettes de myopie qui exacerbent la taille de son petit minois, terme qui n’a pas pour intention l’infantilisation distribuée par le japonimbu badin de sa personne, une véritable variété de visiteurs, mais l’expression d’un constat et signe de respect. Elle a un visage d’enfant, virgule, elle bûche dur. Kimono et iPhone, mais on s’évitera les associations niaises et usées entre traditions et modernité. Put a sock in it . Puis vers 15h, arrivent les geishas qui vont casser la croûte, les mêmes que la dernière fois mais il m’est d’abord difficile de les reconnaître, pas la première en tout cas qui était en jeans noir avec un haut de co...