On m’a encore parlé de sensibilité au paranormal, hélas toujours de manière indirecte. Je n’ai pas eu beaucoup d’éclaircissements sur la question du comment ce sujet est apparu dans la conversation rapportée. Personne ne parle du paranormal sur un ton normal, sauf la personne qui s’annonce particulièrement sensible mais tellement habituée à ces rencontres invisibles et redondantes qu’elle ne vous dit cela qu’en passant avec sourire en coin et yeux plissés de côté, connivence blasée. Nonchanlance du spectral. Présence trouble redondante, un brin lassée. De telles histoires rapportées mettent invariablement en branle chez le locuteur qui a assisté à la scène cette respiration un peu saccadée comme si en recherche d’une hyperventilation, une tentative de transe où au final ce sont les détails mêmes de ce que cette voyante a dit qui qui s’effilochent en miettes partielles, provoquant une petite frustration à ne pas connaître le fin mot de l’affaire. Aussi, dans le discours ce sont surtout ...
De beaux textes, de superbes photos, beaucoup de prétention. Une écriture diariste débutée à Tokyo depuis une trentaine d’années, dénuée de spectaculaire et de fantasmes. Lire l’à propos et les autres onglets. Les commentaires sont désactivés. Pour me contacter : ldersot@gmail.com.