Etre ouvroir d’idées par l’empathie

La demande émane d’une jeune femme rompue à la candidature de résidences d’écriture. Son message est systématique qui dresse la liste des questions qui comptent : qu’est-ce qu’on mange, où est-ce on mange, qu’est-ce que ça rapporte. Gains qui vont de soi : - économiser - s’exposer - interagir avec des pairs - et gens de pouvoir C’est donc dans cette tension existentielle d’enfiler les résidences qui créent et procurent des vacuoles espace-temps libre de création et de rencontres d’escomptés prochains et futurs tremplins que s’écoule un temps la vie en devenir d’artiste montante. La résidence éclatée et sans budget d’Ecrire à Tokyo ne coche aucune case de la formule pérenne. Elle en coche d’autres, mais la tension vitale n’a aucune coudée franche pour les saisir, sinon que d’y poser un regard de dédain poli, donc de donneur d’ordre des choses qui doivent être ainsi. Ce conatus furtif est consumériste capitaliste, les deux à la fois, consommateur fébrile, c...