La perspective rend morose de ne pas passer au retour par Wakayama, de ne pas y performer des routines annuelles ou bi-annuelles plaisantes, mais surtout de ne pas pouvoir rencontrer le Professeur, qui justifie à chaque fois de faire un détour rituel par Wakayama, de performer ces passages traces-consuméristes hédonistes, un café à Shake Hands Coffee, un petit-déjeuner à Marina, et de prendre le train express qui secoue pas mal, comme si sollicitant à outrance les capacités techniques d’une voie sans doute ancienne, s’arrêtant malgré tout trop souvent à des gares toutes secondaires dans le but inavoué et lancinant comme la honte d’être contraint de procéder ainsi sur une ligne à voie unique pour laisser passer un tortillard, exposant ainsi malgré le nom zéfirien du convoi la promesse vide de vitesse et de crinière au vent alors qu’il ne s’agit que d’un convoi tout juste un peu plus fringant qu’un omnibus. Les trains n’ont pas de crinière certes, un défaut animalier. Un moment dans...
De beaux textes, de superbes photos, beaucoup de prétention. Une écriture diariste débutée à Tokyo depuis une trentaine d’années, dénuée de spectaculaire et de fantasmes. Lire l’à propos et les autres onglets. Les commentaires sont désactivés. Pour me contacter : ldersot@gmail.com.