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Coup sur coup

 


La nature aussi en mind map.

  • Ian Nairn
    • Visionnage de programmes archives de la BBC.
      • Nairn, tellement gauche et sincère sur sa série de vidéos BBC des années 70. Faut-il se fendre d’un “de nos jours, ce genre de programme serait impensable!”, d’autant plus quand on ne regarde pas la télé?
    • Dans l’un des documentaires, Nairn en visite à Aarus en Norvège, au Den Gamle By, une sorte d’équivalent à priori du Edo Tokyo Open Air Architectural Museum, qui vaut tout autant le détour. Mais l’euphorie n’est pas son genre et après avoir avoué trouver cela agréable, il démarre sans aller loin sur une diatribe, un regret que le Den Gamle By est somme toute totalement artificiel, ce qui me rappelle un article dans le Japan Times avant les influenceurs et les nervis de la propagande où l’auteur faisait une recension de Kurashiki, le mignon village authentiquement momifié dans la ville glabre du même nom, où à l’identique, personne n’y habite, comme escompté. 
    • Nairn à Tokyo. Qu’est-ce que cela aurait donné?
      • Avec de la bière à destination et en évitant l’été il aurait survécu.
      • Il aurait tellement détesté le moderne urbain que sa cirrhose aurait connu une accélération fatale.
    • Bifurquation heureuse (le hasard du lien) vers un colloque à Bristol sur la critique urbaine, 2015.
    • Y trouve mention de William H Whyte, Jane Jacobs bien sûr, et en creusant fort, découverte de Collin Marshall. Remarquable ce type.
      • Et alors, y a rien en français? Ben non. Hormis dans le monde académique, y a rien.
  • Collin Marshall
    • British, habite à Séoul, milite (un peu fort ce verbe) pour une critique urbaine non-professionnelle, à la Ian Nairn donc. On trouve un article de sa main à ce sujet sur The Guardian. Collin Marshall qui dans la Los Angeles Review of Books en 2020 écrit une recension de A City of Han, Six Expatriate Writers Give Six Views of Seoul in a New Short-Fiction.
    • “As a cradle of expatriate literature, Seoul has thus far proven to be no Prague, Mexico City, or Tangier, to say nothing of a Vienna or Paris. That’s not for lack of desire among expatriates themselves: every few months here I get word of the existence of another Westerner-oriented writing workshop, or contacted by another reporter or teacher certain he’s got a novel in him. But many such expatriates, yet to find their way out of self-published obscurity, will admit that this city is something of a faulty launchpad for a literary career, at least for those writing in languages other than Korean. In English, attempts are nevertheless made from time to time to harness the writerly energies of the expat population, the latest of which takes the form of a six-story anthology called A City of Han, compiled by Seoul native Sollee Bae.”
  • Remarquable non? Marshall est-il conscient de l’article tant de fois cité ici de Richard Llyod Parry à Tokyo dans le London Review of Books d’août 2006 ? Il se fend en 2014 d’un long article sur Donald Richie un an après la disparition de celui-ci.
    • “Foreign writers have been visiting Tokyo since the 1860s, but for such a vast, thrilling and important city it has proved barren as a place of literary exile. Among those who made Japan their home, as well as their subject, there are to be found only minor talents, chief among them the Greek-Irish writer Lafcadio Hearn, whose retellings of native ghost stories have made him more famous in Japanese translation than in English. The most interesting writing has been in sketches by those who have passed by and peered in without ever achieving intimacy with the culture: Angela Carter’s essays of the early 1970s collected in Nothing Sacred; Anthony Thwaite’s delicate and tentative poetry collection, Letter from Tokyo; and John Hersey’s great work of reportage, Hiroshima. When literary celebrities have alighted in Japan, the results have usually been disastrous.”
  • A aussi écrit une longue recension de l’Empire des Signes de qui on sait (génuflexions, on baise le tarmac) dans le même LARB.
    • Fait bifurquer dans un autre de ses très nombreux écrits sur Horizontal Vertigo de Juan Villoro, ouvrage sur la ville de Mexico, et aussi (pas traduit apparemment) Barcelona - El libro de los pasajes de l’Espagnol Georges Cariòn.
  • Ecrire comme Delacroix
    • Le Journal, super. Quand Delacroix écrit en mode outliner, je lui prêterais bien mon iPad. Absence de sujet verbal, ultra-succinct. Ai fait ceci. Suis allé là. Ai baisée la modèle, mais dans ce cas en mode codé.
    • Après toutes ces années, le mind mapping peut toujours mieux faire.
Ce qui suit: le png de ce document crée en partie dans MindNode. Illisible à moins d’éclater ou imprimer sur A3, sans doute.