Photo empruntée. Sur la grève de 50 minutes de certains enseignants de l’Athénée Français à Tokyo, ceux-ci sont _manipulés par le syndicat_, selon l’ordre. Tentative classique de bris d’élan de grève par accusation d’infantilisme. Lu dans des commentaires de soutien sur le sujet les regrets que les enseignants ne bénéficient d’aucune maille du filet lâche de protection sociale, alors que s’ils sont ici, c’est “par amour” du Japon. Ne vous laissez pas prendre dans les raies de l’apitoiement sur fond lacrymal de cet argument d’amour quand bien même sincère. On n’est pas tenu d’aimer. Sans y enseigner, j’étais sur le trottoir par soutien. Cette manifestation discrète sentait la peur, parce que la témérité. Soft resistance : sera annihilée par strong repression. Oui, la grève ne sert à rien en terme d’attente de résultats. Non, elle est indispensable. Le bras d’honneur de la révolte vaine est un acte culturel irréconciliable. C’est comme ça. Ils recruteront de toute façon ...
De beaux textes, de superbes photos, beaucoup de prétention. Une écriture diariste débutée à Tokyo depuis une trentaine d’années, dénuée de spectaculaire et de fantasmes. Lire l’à propos et les autres onglets. Les commentaires sont désactivés. Pour me contacter : ldersot@gmail.com.