Pyramide : exercice de mémorisation cartographique
Lier les bouts connus avec les moins connus, les oubliés remis en orbite des savoirs-se-repérer, accueillir aussi les inconnus.
Soit une pyramide, base simple : Ryogoku, Kinshicho, Kameido. Au-delà commence l’Oural oriental. Cette sensation d’éloignement totalement infirmée en regard des temps de parcours est un sentiment étrange et clé, clé de ce qui fait percevoir à soi ce qui est loin, en regard de ce qui est proche. Loin est négatif même si physiquement proche. A l’est de Kameido donc débute l’Oural. L’Oural est le summum de l’éloignement.
#### Quoi donc au nord?
Et sur cette base donc. Graphiquement, il faudrait exposer le réseau aquatique, mais on ne gardera ses traces-repères complexes qu’en mémoire à soi. Inutile d’encombrer encore plus le plan. Grosso-modo, Kyojima est sur la rive droite; ce qui est au sud de la tour arbre est sur la rive gauche. Kyojima, est un V avec la ruelle marchande bâillante Kira Kira comme branche est, et la rue Hikifune Takara qui lie les stations Hikifune avec Kira kira comme branche ouest. La station Kanegafuchi figure la pointe de cette pyramide. La pointe est une inconnue totale. Kita-Senju, Minami-Senju et Minowa sont marqués hors de cette construction, mais pour montrer comment un territoire s’articule avec des éléments périphériques plus connus.
Ensuite, on triture, on mâchouille, et on va jeter ce document d’un pont quelconque sur la Sumida en signe d’intégration. Le territoire ainsi digéré est prêt à devenir progressivement familier.
Exercice et souhaits : la même chose pour un coin de Berlin ou de Bruxelles. Merci.