Sur la résidence d’écriture Ecrire à Tokyo
La présentation en ligne du principe d’une résidence d’écriture à Tokyo sous l’égide d’Ecrirea.tokyo ne manque pas de surprendre. Cela peut se comprendre, un peu. Pour reprendre dès le début, dans cette résidence, il n’y a pas :
- De lieu dédié
- De budget
- De sponsor
Ce n’est pas, la Villa K, la Villa de R, la Villa d’A, comme ailleurs.
Ce que nous offrons :
- Des clés de la ville (nous ne sommes pas propriétaires de Tokyo, mais nous faisons comme si).
- Des suggestions fines basées sur du vécu, des routines et savoirs-ville de lieux propices à l’écriture (pas de Starbucks et assimilés, pas de coworking spaces et autre lieux beiges).
- La possibilité de rencontres avec des acteurs d’Ecrirea.tokyo pour parler ville et écriture, et très probablement vous donner des conseils et des idées.
- Ces rencontres sont conçues comme des dons, de temps d’abord. Tout le monde est occupé, personne n’est en mode pieds-à-terre à Tokyo à la belle saison avant de retourner sur la côte atlantique.
- Qui dit don dit échange.
- Echange de quoi? A vous d’imaginer.
Ce concept trouve ses racines et inspirations dans :
- Les guides publiés dans les années 70-80 par Jim Haynes, résident américain à Paris, qui invitait à raison d’une fois par semaine quantité de gens pour un dîner party chez lui, gens qui ne se connaissaient pas. C’était avant les réseaux sociaux. Les guides par pays, surtout d’Europe de l’est, étaient des compilations de noms de personnes sur place ouvertes à la rencontre avec leur coordonnées et un petit fond de contexte. N’y figurait aucun contenu touristique. C’était, encore une fois, avant les réseaux sociaux, les petits coeurs à cliquer et les compagnies low cost soucieuses de l’environnement tout comme leurs passagers.
- La conscience aigüe du facteur mobilité dans la vie contemporaine des pays pas trop en guerre.
- D’autres éléments trop diffus pour être saisis au vol.
Si vous souhaitez en parler, contactez ecrireatokyo@gmail.com.