Shimbashi de nuit
De retour à la maison juste après minuit. Un peu insensée cette course. Zapper les détails. Toujours est-il qu’au poste de contrôle de l’immeuble, jusqu’alors jamais vu du rez-de-chaussée, un des deux gardiens, homme d’une cinquantaine d’années souffrant d’une difficulté importante à marcher, me recommande de faire le 110, souligne qu’ils sont accueillants et empathiques, ce qui est sans doute vrai dans un cas de détresse mais résiste toujours à la normalisation, l’idée que la gentillesse et la police peuvent se combiner. Toujours est-il que j’hésite à voix haute, ne me voyant pas expliquer en long et en large la situation à distance, sans voir mon vis-à-vis. Je lui demande s’il y a un poste de police proche. Il me répond que le plus proche est celui de Shimbashi, près de la placette avec la locomotive, SL広場, poste que je visualise à peu près. Oui, l’angoisse réveille l’asthme. Non, l’asthme n’est pas la conséquence de l’angoisse. Couloirs de marche aérienne quasiment vid...