En août 2006, Richard Lloyd Parry, journaliste et écrivain britanique au Japon, publie dans le London Review of Books une recension des Japan Journals: 1947-2004 de Donald Richie. Le propos est moins intéressé par ces journaux eux-mêmes que par les circonstances de Richie à Tokyo, et plus précisemment par l’argument que Tokyo, et le Japon ne sont pas des terreaux d’écriture pour quiconque d’écrivain ou avec une telle velleité s’aventurerait à y venir s’y poser. Foreign writers have been visiting Tokyo since the 1860s, but for such a vast, thrilling and important city it has proved barren as a place of literary exile. Among those who made Japan their home, as well as their subject, there are to be found only minor talents, chief among them the Greek-Irish writer Lafcadio Hearn, whose retellings of native ghost stories have made him more famous in Japanese translation than in English. The most interesting writing has been in sketches by those who have passed by and peered in without eve...
De beaux textes, de superbes photos, beaucoup de prétention. Une écriture diariste débutée à Tokyo depuis une trentaine d’années, dénuée de spectaculaire et de fantasmes. Lire l’à propos et les autres onglets. Les commentaires sont désactivés. Pour me contacter : ldersot@gmail.com.