La mémoire topographique n’est pas totalement cartographique. C’est la mémoire des jambes et du regard associés. Des courses répétées à Koenji avec aisance dans la mobilité ne se traduisent pas pour autant par une capacité de tracer le territoire avec précision. Il faut pour cela peut-être une mémoire visuelle avancée, mais une fois sur place, c’est dans la 3D que cela tourne, et bien. Et donc une vue à grands traits jaunes. Au nord-ouest en rouge vermillon de crime annoncé, la route dite d’évacuation attend son heure pour entrer dans le lard du territoire piéton et l’exploser. Le plus tard possible, svp. Merci.
De beaux textes, de superbes photos, beaucoup de prétention. Une écriture diariste débutée à Tokyo depuis une trentaine d’années, dénuée de spectaculaire et de fantasmes. Lire l’à propos et les autres onglets. Les commentaires sont désactivés. Pour me contacter : ldersot@gmail.com.