K nous a dit qu’il était de nationalité chinoise, à l’origine, nonchalamment. Nous avons atteint ce niveau de familiarité. Sa relation de soi dans l’axe d’une histoire qui le dépasse, qui va au-delà de sa génération - ce que nie, négative, zappe par exemple le terme massivement idiot de “half” en japonais - j’y reviendrai - m’aura permis de remettre sur le comptoir ma conversation entamée ailleurs une autre fois avec M assis à ma gauche, sur la présence ou pas d’un autel consacré aux ancêtres dans leurs appartements respectifs. M m’avait déjà répondu par la négative. A Tokyo en tout cas, il n’en avait pas, mais dans la maison ancestrale en province oui. J’ai donc posé la même question à K qui m’a répondu par la négative, pour poursuivre sur le fait que son père : - était chinois. - avait été arrêté par l’armée japonaise. - avait été déporté à Hokkaido pour travailler comme _esclave_ dans les mines de charbon. A noter que le terme “esclave” est ici un ajout personnel. - n’avait pas...
De beaux textes, de superbes photos, beaucoup de prétention. Une écriture diariste débutée à Tokyo depuis une trentaine d’années, dénuée de spectaculaire et de fantasmes. Lire l’à propos et les autres onglets. Les commentaires sont désactivés. Pour me contacter : ldersot@gmail.com.