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Laver son linge sale à Kyoto



D’aucuns liront ceci en pensant qu’il s’agit d’une note d’ironie. Pourtant, il n’y a rien de plus sérieux dans ce qui suit.  

Ce n’est pas parce que l’on est ici qu’il faille invariablement écrire sur ici. Mentalement, le quotidien est en mode géographies diffractées, multiples, explosées, des géographies transfusantes dans l’instant présent. 


Ce n’est pas parce que Kyoto. Soit un nouveau concept d’itinérance urbaine : aller laver son linge sale dans une laverie automatique de quartier. 

- Découverte du nec plus ultra de la technologie de lavage du linge en milieu urbain. Pour bénéficier d’une réduction de 50% du tarif effarant annoncé, il faut accepter de confier toutes ses données.

- Incursion dans les ruelles en retrait, goût du quotidien pendant que cela tourne et mousse.


Laver son linge sale à Kyoto. A deux, c’est mieux.


Stade suivant : se faire livrer un matcha en attendant l’essorage par une maiko débarquée de Gion éberluée de se trouver là. Et réciproquement. Aucune ironie dans ce qui précède.