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Rome is good for me

M sends me a short video while walking in Rome as a new way of messaging. He knows well enough how much I enjoy seeing cities in their daily banal settings. Daily life rules. He says “Rome is good for me”, whereas London where he will be back tomorrow does  not bring him much work these days. At first, I wrongly catch his sentence as “Rome is good to me” that rings like a song I still can’t put on name on. There is a world of difference between for and to

####Bon

Les élucubrations quotidiennes en vidéo de François Bon m’ont jusqu’à maintenant peu accroché, sauf une d’hier où il brode autour du mot débris figurant dans un commentaire acerbe à son intention. Ou comment tourner la vexation en création. C’est tout un système, tout une occupation de l’espace qu’il a établi, une sorte de station spatiale de l’écriture.

####Les lieux familiers où l’on ne s’arrête pas


Le Chosenji à Koenji. Plusieurs fois passé devant, y avoir marqué un ralentissement, une pause peut-être, et ne pas avoir jusqu’à hier franchi le portail. Il faut dire, mais c’est une plate excuse, que c’est l’ampleur seyante de la rue devant - le sando, la rue qui mène au temple, de dimension contrastée aux ruelles alentours, qui m’a toujours fait un effet … un effet de familiarité dont l’origine n’apparaît jamais. Qu’est que cette amplitude réveille donc? Et puis aujourd’hui, j’ai franchi le portail. Le nombre de lieu ainsi zappés au quotidien qui dès lors que l’on change de braquet, qu’on leur porte un peu d’intérêt, change pour toujours l’attachement au territoire. En mieux. C’est comme Les passantes de Brassens en une formule retournée, des passantes fixes que tu ignores, toi qui passe sans voir.