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Hedge géographique : stratégie de couverture en mode mobilité

####Changer de quartier : éclipses et disparitions

####Plus récent

Photo : le Hilltop Hotel à Ochanomizu va fermer, pour démolition sans doute. 

####Addendum en entête

Il existe toute une littérature de recherche autour de l’attachement aux lieux. Les lieux d’attachement ne sont pas des destinations banales, pas seulement des destinations. Elles participent à quelque chose qui est de l’ordre de la connivence, et de l’intentionalité, celle de chercher à déveloper un attachement. Celui-ci ne vient pas seul, non sollicité. Il ne tombe pas des nues tout près à l’emploi, avec les cordes. L’attachement étant une construction, il peut partir sur une base négative, un à-priori, une première expérience pas baignée dans la plénitude. Cela peut mal démarrer. C’est souhaitable d’ailleurs, plutôt que le scénario de l’envoûtement instantané, le crush. 

####Texte d’origine

Matinée de travail dans une cafétaria à Futako Tamagawa. Pour évacuer le malaise invariable à visiter ce quartier, rien ne vaut que de se couvrir en s’eclipsant au plus vite une fois les politesses échangées, partir, bien ailleurs. A Oji, anciennement joli village. Les gestionnaires de la guest house ont changé et sont d’une très grande gentillesse. Je demande s’il y a un dessert, ce qui provoque négation et désolation comme il n’y a rien ce jour. Quelques minutes plus tard, la dame m’apporte deux biscuits fourrées d’anko, un cadeau qu’elle a reçu tantôt. 

Ensuite, une autre étape, elle un gros brin obsessive ces dernières années. Ikébukuro, avec en perspective un café, et un détour au supermarché chinois dans l’immeuble pour restocker la sauce pimentée. Une paye depuis la visite précédente sous le cagnard d’août. un bail. Qui fait les frais de ces détours tantôt? Okubo et Koenji, Higashi-Shinjuku et marginalement Nérima. Il est possible pourtant de les fourrer tous ensemble dans un même périple d’une journée de grande plénitude.

Toujours penser à se couvrir-compenser géographiquement. Contrer une contrée moche par une contrée apaisante. Ne pas tergiverser, ne pas géographiquement et mobilement procrastiner.

On me pousse à aller voir même à reculons ce qu’offre de nouvellement atroce Toranomon, petit Dubaï en pointe, moins en chantier que Shibuya, autre injure urbaine.  C’est non, même à reculons.


A suivre ...

Y a pas photo encore

Correction : y a photo désormais.