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Tokyo compact, une prescription - extrait - juillet 2022




Une dose de Nishi-Ikébukuro
Un shoot de Higashi-Shinjuku
Deux cuillerées de Shin-Okubo. Répéter si nécessaire.
Une lampée de Koenji le matin.
Une autre au coucher.
Trois gouttes de sirop d'Oji.
Trois grains d’Améyoko.
Un sniff de Golden Gaï avant l’ouverture des tavernes.
Une once de Kappabashi.
Cinq cuillères à soupe de Takadanobaba.
Une ampoule d’Asakusa.
Une injection de Shintomicho.
Un bol de Minowabashi.
Deux lignes du tram Arakawa en poudre.
Un cachet de Machiya.
Un cataplasme d’Ueno.
Deux hanaps de Kappabashi.
Un joint de Kuramaé.
Un soupçon de Mukojima.
Une once de Sékiguchi-Mejirodai.
Une portion de Waseda.
Une giclée du campus de Todai.
Deux traits de la rivière Kanda.
Trois brins d’Ikédayama.
Un mercredi à Ningyocho.
Un gobelet de Shimbashi.
Deux tranches fines du quai entre Asakusabashi et Asakusa.
Trois tranches épaisses de Nérima-Shakujii.
Une amphore d’Akabané.
Une fumigation de Kitasenju.
Un coup de Kaméari derrière le col.
Une cuillère à pot en cachette de Tatéishi.
Un sachet de Yanaka-Nezu avant le retour des foules.
Takebashi-dori très tôt le matin.
Une surdose de Shin-Okubo.



Si pas d’effet, reprendre la cure au début.



(…)